Là où j'irais, Gayle Foreman.

   

 
Titre : Là où j'irais.

Auteur : Gayle Foreman.

Éditeur : Pocket.

Pages : 240 pages.

Résumé.

Il y a trois ans, il l'a supplié de rester. A tout prix. Et Mia est sortie du coma. Pour quitter Portland, peu après, pour le quitter lui. C'était le prix à payer. Et la voilà de nouveau en chair et en os. Ce soir, Carnegie Hall est à guichets fermés. Tout New York est venu admirer sa virtuosité au violoncelle. Et Adam s'est glissé dans la salle. Lui, la rock star à la vie dissolue, pourchassé par les paparazzis, il tremble... Souvenirs et mélodies affluent - retrouvailles en Si majeur...

Avis.

Là où j’irais, est la suite de l’émouvant roman : Si je reste. Le roman est écrit du point de vue d’Adam Wilde que j’ai pris plaisir à retrouver. C’est devenu une superstar de la chanson avec son groupe : Shooting Star. Même si on peut penser qu’il vit ici un rêve idyllique, c’est un Adam fatigué, brisé et éreinté par la vie qui est dépeint.

En effet, il y a bien trois ans qui ont passé entre les deux romans. Les personnages ont grandis, Mia et Adam se sont séparés refaisant chacun leurs vies de leur côté. De même, leur psychologie a évolué.  Mais au détour d’un chemin dans les rues de New-York, alors qu’il était sorti incognito se promener, il voit une affiche qui annonce un concert classique. Il voit un nom. Celui de Mia Hall. Et il décide une dernière fois de l’écouter.

C’est ainsi qu’ils se retrouvent. Par coïncidence fortuite. Les deux adolescents du premier livre, ont laissé la place à des adultes qui se cherchent encore une place dans la vie.

Le livre est court, et l’histoire ne se passe qu’en quelques jours à peine. Toutefois, j’ai été agréablement surprise. Tout s’enchaine parfaitement, les retrouvailles entre nos deux protagonistes, leur rapprochement après leur éloignement. Les flash-backs. J’ai pris plaisir à retrouver la plume de l’auteur, j’y ai revu son style et je dois dire que Gayle Forman a un certain talent en ce qui consiste d’écrire les allers-retours passé-présent.

J’ai beaucoup aimé l’Adam que l’on retrouve et son évolution au fil des pages, celui qui en veut à Mia d’être parti, un Adam brisé par un amour trop fort, par une vie de star incommodante, par lui-même. Toutefois, j’ai eu un peu plus de mal avec Mia. Elle qui pourtant m’avait ému aux larmes dans le premier opus, m’a laissé indifférente dans ce tome-là. Mais j’ai beaucoup aimé l’évolution de leur relation ; ils ne se sont jamais totalement oubliés, ils n’ont jamais totalement tourné la page. J’ai aimé les regarder se chercher, puis se trouver à nouveau.

La fin n’est pas surprenante, je m’y attendais. Toutefois elle est belle et elle donne un terme définitif à l’histoire. On ne peut s’empêcher d’être heureux quand on referme le bouquin. Mais je dois avouer qu’au fond, je me serais accommodée de n’avoir lu qu’un seul tome, parce que malgré tout il manquait ce petit quelque chose qui a rendu Si je reste aussi célèbre et aussi émouvant.

Là où j’irais est une lecture agréable, sensible. Comme on dit, avec elle, la boucle est bouclée et j’ai été heureuse de retrouver nos deux amoureux, même si la fin ouverte de Si je reste m’aurait amplement suffit.

Note.

L.